Le Parc National du Kahuzi-Biega au Sud-Kivu, un patrimoine mondial, est pour le moment déclaré en péril face aux innombrables menaces qui pèsent sur sa survie. Elles sont tant endogènes qu’exogènes, tel est le constat confirmé à l’ouverture d’un atelier de 3 jours organisé à l’hôtel Résidence à Bukavu du 25 au 27 Septembre 2024. Selon Arthur Kalonji, le Directeur-Chef de site du Parc, l’atelier vise essentiellement plus d’engagements de partenaires tant nationaux qu’internationaux à la protection de la biodiversité dont regorge le Parc National de Kahuzi-Biega pour lui épargner le péril qui le menace pour le moment.L’eau étant la vie, dit-on, les 17 cours tirant leur source dans le PNKB et se déversant dans le Lac Kivu méritent plus de protection, a-t-il souligné.

Les menaces sur le Parc tirent leur origine, pour l’essentiel, de l’exploitation sauvage des biodiversités dont il regorge. Des groupes armés nationaux, les braconniers et autres coupeurs de bois de chauffe sont, notamment, les plus pointés du doigt, par le Parc.

Pour sa survie, le consortium des bailleurs est coordonné par l’organisme international WCS (Wildwide Conservation Society).  Les travaux de l’atelier interviennent sous le label du Parc National du Kahuzi-Biega en synergie avec l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), WCS et autres partenaires, selon Arthur Kalonji.

Répondant à une question d’Exacte-info.net s’il y aurait la présence de groupes armés au sein du Parc et  ses abords, il a affirmé être en train de mener des enquêtes qu’au moment propice il publiera par le biais des canaux officiels attitrés.

Le Ministre Didier Kabi ayant la protection de l’environnement et le développement durable dans ses attributions a ouvert les travaux de l’atelier, au nom du Gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi Sadiki. La Province prend toutes les dispositions utiles pour que Survive du Parc National du Kahuzi-Biega, a-t-il annoncé.

Faustin MULIRI MIRUHO