Ce projet vise à améliorer la prise en charge sanitaire des femmes, filles et adolescentes. La pose de la première pierre a été faite le lundi par le directeur de cabinet de la ministre provinciale de la Santé.
Ce bâtiment de 18 mètres de long sur 11 mètres de large sortira bientôt de terre dans l’enceinte de l’hôpital général de la ville. Il s’agit du premier centre d’excellence en santé sexuelle et reproductive, financé par le pays bas à travers l’ONG internationale IPAS.

Moïse Alifaki, point focal d’IPAS affirme que ce projet s’inscrit dans le cadre de la promotion de la couverture santé universelle prônée par le Président Félix Tshisekedi Tshilombo.

 » La vision est de contribuer à l’ avènement des Femmes et jeunes filles ayant le droit, le pouvoir et les capacités d’agir en faveur de sa santé reproductive. Le centre sera doté d’équipements, médicaments et intrants nécessaires à la prise en charge des cas.

Le médecin chef de la zone de santé, le Dr Lolo Ofoili, salue ce projet qui coïncide avec l’ouverture de la banque de sang de cet hôpital. Ce centre permettra de mieux prendre en charge les filles, les femmes, les adolescentes et d’autres personnes vulnérables. Il y avait beaucoup de décès maternel et infantile mais avec ce projet, les malades seront bien hébergés et la prise en charge de cas de cancer du sein sera assurée au lieu d’aller en Inde. Il y aura aussi l’ amélioration de l’accès à la planification familiale réduite à 50 % de décès maternel « 

La pose de la première pierre a été faite par le Dr Christian Mapelé, directeur de cabinet de la ministre provinciale de la Santé. Il appelle toutes les parties prenantes à garantir le respect des normes et la qualité des travaux.

Godelieve Omondo