Dans un contexte de crise politico-institutionnelle qui secoue actuellement la province de la Tshopo, plusieurs défenseurs des droits humains tirent la sonnette d’alarme face à la montée inquiétante des discours de haine.
Ces militants appellent la population, en particulier les jeunes, à la retenue, au respect mutuel et à la responsabilité citoyenne. Leurs messages visent à contrer les propos ethnicistes, les incitations à la division et les appels à la violence, jugés dangereux pour la cohésion sociale et la paix durable. « Les discours de haine n’ont pas leur place dans une société démocratique. Ils alimentent les conflits et compromettent le vivre-ensemble », a déclaré Patrice Akala, défenseur des droits humains.
Il a en outre appelé :
- Les leaders politiques et sociaux à faire preuve de sagesse et de responsabilité dans leurs propos ;
- Les jeunes à ne pas se laisser manipuler par des acteurs politiques ;
- Les autorités à garantir la justice, la sécurité et la protection de tous, sans aucune discrimination.
Dans une province encore marquée par des tensions et des clivages, cet appel résonne comme un message d’unité et de paix, invitant tous les citoyens de la Tshopo à tourner le dos à la haine pour construire ensemble un avenir harmonieux et solidaire.
Godelieve Omondo

