Dans un contexte marqué par l’occupation de la ville de Bukavu par les rebelles du M23-AFC appuyés par l’armée rwandaise, le vice-gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Elakano, s’est exprimé sur les ondes de Top Congo FM ce mardi 6 mai pour livrer un message de fermeté et de sérénité.
Actuellement installé à Uvira, il affirme avec assurance que la situation est sous contrôle.
« La situation à Uvira est sous contrôle, tout est calme », a déclaré Jean-Jacques Elakano, confirmant sa présence sur place aux côtés des autorités locales.
Dans un climat tendu et marqué par la propagation de fausses informations, il a tenu à rétablir la vérité. Contrairement aux rumeurs, ni lui ni les autres responsables provinciaux ne se sont réfugiés au Burundi : « C’est une vaste blague. Je suis à Uvira en permanence ainsi que le maire adjoint », a-t-il précisé, dénonçant une campagne d’intoxication orchestrée par les ennemis de la République Démocratique du Congo.
Avec calme et autorité, le vice-gouverneur a également évoqué les récents mouvements des forces de sécurité. Une tension survenue parmi les policiers réclamant leurs soldes a été « rapidement résolue » grâce à son intervention directe. Sur le plan militaire, il s’est voulu rassurant : les Forces armées de la RDC (FARDC), appuyées par les combattants Wazalendo, tiennent les lignes de front. Il a tenu à clarifier qu’il n’existe « aucune tension entre les FARDC et les Wazalendo », signalant uniquement un malentendu ponctuel, aujourd’hui dépassé.
Concernant la menace rebelle, Jean-Jacques Elakano a coupé court aux spéculations alarmistes : « Les rebelles du M23-AFC appuyés par l’armée rwandaise ne sont pas aux portes de la ville d’Uvira. Ils sont à 60 kilomètres d’ici, à Kamanyola, et cela depuis trois mois. Ils n’ont jamais réussi à franchir le Rubicon. »
Dans une période où l’incertitude pourrait semer la panique, la posture du vice-gouverneur apparaît comme un pilier de stabilité. Présent sur le terrain, à l’écoute des forces de sécurité et de la population, Jean-Jacques Elakano incarne une autorité résolue à faire face à la crise sans céder à la peur.
Alain Ngabo Kajemba
