Depuis ๐๐ถ๐ด๐ฎ๐น๐ถ, le Prรฉsident ๐๐ฎ๐ด๐ฎ๐บ๐ฒ semble voir des ๐ณ๐ฎ๐ป๐๐ผฬ๐บ๐ฒ๐ ๐ฏ๐ฒ๐น๐ด๐ฒ๐ partout. Son doigt pointe ๐๐ฟ๐๐ ๐ฒ๐น๐น๐ฒ๐ pour tout : les ๐๐ฎ๐ป๐ฐ๐๐ถ๐ผ๐ป๐ ๐ถ๐ป๐๐ฒ๐ฟ๐ป๐ฎ๐๐ถ๐ผ๐ป๐ฎ๐น๐ฒ๐, les ๐ฟ๐ฒ๐๐ฒ๐ฟ๐ ๐ฑ๐ ๐ ๐ฎ๐ฏ, les ๐๐ฒ๐ป๐๐ถ๐ผ๐ป๐ ๐ฑ๐ถ๐ฝ๐น๐ผ๐บ๐ฎ๐๐ถ๐พ๐๐ฒ๐. Mais en frappant la ๐๐ฒ๐น๐ด๐ถ๐พ๐๐ฒ, ce sont dโabord ses propres ๐ฐ๐ผ๐ป๐ฐ๐ถ๐๐ผ๐๐ฒ๐ป๐ quโil touche.
๐๐ฒ๐ฟ๐บ๐ฒ๐๐๐ฟ๐ฒ ๐ฑ๐ฒ ๐นโ๐ฒฬ๐ฐ๐ผ๐น๐ฒ ๐ฏ๐ฒ๐น๐ด๐ฒ ร Kigali, ๐ถ๐ป๐๐ฒ๐ฟ๐ฑ๐ถ๐ฐ๐๐ถ๐ผ๐ป ๐ฑ๐ฒ ๐ฟ๐ฒ๐ฐ๐ฒ๐๐ผ๐ถ๐ฟ ๐ฑ๐ฒ๐ ๐ฎ๐ถ๐ฑ๐ฒ๐ en provenance de ๐๐ฒ๐น๐ด๐ถ๐พ๐๐ฒ : le prรฉsident a lancรฉ des pierres vers lโancien colon, mais ce sont les ๐ฝ๐ฎ๐๐๐ฟ๐ฒ๐, les ๐๐ฒ๐๐๐ฒ๐, les ๐ฟ๐๐ฟ๐ฎ๐๐ ๐ผ๐๐ฏ๐น๐ถ๐ฒฬ๐ et mรชme les ๐ณ๐ฎ๐บ๐ถ๐น๐น๐ฒ๐ ๐ฎ๐ถ๐๐ฒฬ๐ฒ๐ qui encaissent le choc. Un tir croisรฉ dans lequel le ๐ฝ๐ฒ๐๐ฝ๐น๐ฒ devient le dommage collatรฉral dโune ๐ฐ๐ผ๐น๐ฒฬ๐ฟ๐ฒ dโen haut.
Pendant les ๐ฐ๐ฒฬ๐ฟ๐ฒฬ๐บ๐ผ๐ป๐ถ๐ฒ๐ ๐ฑ๐ ๐ด๐ฒฬ๐ป๐ผ๐ฐ๐ถ๐ฑ๐ฒ, ๐๐ฎ๐ด๐ฎ๐บ๐ฒ sโest dressรฉ ๐๐ฒ๐๐น, visiblement ๐ถ๐๐ผ๐น๐ฒฬ. Aucun ๐ด๐ฟ๐ฎ๐ป๐ฑ ๐๐ผ๐๐๐ถ๐ฒ๐ป ๐ผ๐ฐ๐ฐ๐ถ๐ฑ๐ฒ๐ป๐๐ฎ๐น ร ses cรดtรฉs. Et dans sa frustration, il a envoyรฉ tout le monde โ๐ฎ๐ ๐ฑ๐ถ๐ฎ๐ฏ๐น๐ฒโ โ la ๐๐ฒ๐น๐ด๐ถ๐พ๐๐ฒ en tรชte.
Il lui reproche tout : des ๐ฟ๐ฎ๐ฝ๐ฝ๐ผ๐ฟ๐๐ ๐ฎ๐ฐ๐ฐ๐ฎ๐ฏ๐น๐ฎ๐ป๐๐ ๐ฑ๐ฒ ๐นโ๐ข๐ก๐จ jusquโau ๐ฟ๐ฒ๐ณ๐ฟ๐ผ๐ถ๐ฑ๐ถ๐๐๐ฒ๐บ๐ฒ๐ป๐ ๐ฎ๐๐ฒ๐ฐ ๐๐ผ๐ป๐ฑ๐ฟ๐ฒ๐, oubliant que ce sont ses propres ๐ฐ๐ต๐ผ๐ถ๐
๐บ๐ถ๐น๐ถ๐๐ฎ๐ถ๐ฟ๐ฒ๐ ๐ฎ๐ ๐๐ผ๐ป๐ด๐ผ qui ont allumรฉ les braises.
ร ๐๐ฟ๐๐
๐ฒ๐น๐น๐ฒ๐, on nโa pas avalรฉ lโimplication du ๐ฅ๐๐ฎ๐ป๐ฑ๐ฎ aux cรดtรฉs des rebelles du ๐ ๐ฎ๐ฏ-AFC. Et la prรฉsence dโ๐ถ๐ป๐๐๐ฟ๐๐ฐ๐๐ฒ๐๐ฟ๐ ๐บ๐ถ๐น๐ถ๐๐ฎ๐ถ๐ฟ๐ฒ๐ ๐ฏ๐ฒ๐น๐ด๐ฒ๐ en ๐ฅ๐๐, notamment ร ๐๐ถ๐ป๐ฑ๐, semble avoir mis de lโhuile sur le feu. Il se dit mรชme que des ๐ฑ๐ฟ๐ผ๐ป๐ฒ๐ โ les ๐๐ฒ๐๐
๐๐ผ๐น๐ฎ๐ป๐๐ ๐ฑ๐ฒ ๐น๐ฎ ๐ด๐๐ฒ๐ฟ๐ฟ๐ฒ ๐บ๐ผ๐ฑ๐ฒ๐ฟ๐ป๐ฒ โ ont repรฉrรฉ la trace de ๐๐ผ๐น๐ฑ๐ฎ๐๐ ๐ฟ๐๐ฎ๐ป๐ฑ๐ฎ๐ถ๐ appuyant les ๐ฟ๐ฒ๐ฏ๐ฒ๐น๐น๐ฒ๐.
Rรฉsultat ? Des ๐ฐ๐ผ๐ป๐๐ฟ๐ฒ-๐ฝ๐ฒ๐ฟ๐ณ๐ผ๐ฟ๐บ๐ฎ๐ป๐ฐ๐ฒ๐ ๐ฑ๐ ๐ ๐ฎ๐ฏ sur plusieurs fronts.
Sur le terrain, les combattants appuyรฉs par ๐๐ถ๐ด๐ฎ๐น๐ถ sont devenus des ๐ถ๐ป๐๐ฟ๐๐ dans les villes de ๐๐ผ๐บ๐ฎ et ๐๐๐ธ๐ฎ๐๐ oรน la ๐ฏ๐ฟ๐๐๐ฎ๐น๐ถ๐๐ฒฬ alimente le ๐ฟ๐ฒ๐ท๐ฒ๐ ๐ฝ๐ผ๐ฝ๐๐น๐ฎ๐ถ๐ฟ๐ฒ. Mรชme des figures ๐๐๐๐๐ถ๐ฒ๐ historiques comme ๐๐๐ฎ๐ฟ๐ถ๐ฎ๐ ๐ฅ๐๐ฏ๐ฒ๐ฟ๐๐ฎ prennent leurs distances. La ๐บ๐ฎ๐ฐ๐ต๐ถ๐ป๐ฒ ๐ฑ๐ฒ ๐ด๐๐ฒ๐ฟ๐ฟ๐ฒ est en marche, mais elle tourne en rond dans une ๐ถ๐บ๐ฝ๐ฎ๐๐๐ฒ ๐ฝ๐ผ๐น๐ถ๐๐ถ๐พ๐๐ฒ.
Et malgrรฉ toutes les critiques adressรฉes au Prรฉsident ๐๐ฒฬ๐น๐ถ๐ ๐ง๐๐ต๐ถ๐๐ฒ๐ธ๐ฒ๐ฑ๐ถ, le ๐ฝ๐ฒ๐๐ฝ๐น๐ฒ ๐ฐ๐ผ๐ป๐ด๐ผ๐น๐ฎ๐ถ๐ ne semble pas prรชt ร offrir son cลur ร ceux qui viennent par les armes, conclu Collette Braeckman.
Colette Braeckman est une journaliste belge, nรฉe le 20 avril 1946, ร Ixelles. Elle a รฉtรฉ longtemps grand reporter au service international du Soir, pour lequel elle a couvert les grands conflits et drames du monde et plus particuliรจrement l’actualitรฉ de l’Afrique centrale, du Rwanda, du Burundi et surtout de la Rรฉpublique dรฉmocratique du Congo.
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