Le 1er octobre 1990, des réfugiés tutsis ayant fui le Rwanda et vivant en Ouganda avaient envahi le Rwanda avec l’aide du régime ougandais de Yoweri Museveni. Le but de la CIA était de préparer l’invasion de la République démocratique du Congo.
Pendant quatre ans, le gouvernement rwandais dirigé par les Hutus, représentant 85 % de la population, a résisté aux attaques des rebelles tutsis du Front Patriotique Rwandais (FPR). Bien que le gouvernement Habyarimana ait fait des concessions, accordant à la minorité tutsie de 14 % plus de 40 % des postes de direction politique et militaire.
Lorsqu’il est devenu évident que le FPR dirigé par les Tutsis ne recherchait pas la paix, mais visait plutôt l’extermination des Hutus, la population hutu a pris les armes pour se défendre contre l’offensive du FPR.
Le 4 avril 1994, deux jours avant l’attentat, l’administration Clinton avait déjà déployé des Marines américains au Burundi, prêts à intervenir militairement si le FPR échouait à prendre Kigali. Après l’assassinat, les États-Unis ont fait pression sur l’ONU pour imposer des sanctions militaires et économiques contre le gouvernement de transition dirigé par les Hutus, l’empêchant ainsi de se procurer les armes nécessaires pour défendre la population rwandaise face à l’agression du FPR.
Durant les trois mois suivants de combats intenses à Kigali et dans ses environs, plus de 860.000 Hutus et 340.000 Tutsis furent massacrés.
30 ans plus tard, la violence continue. En République Démocratique du Congo, les mêmes forces tutsies poursuivent leur campagne brutale à travers leurs pantins Corneille Nangaa et Bertrand Bisimwa du M-23-AFC qui ont tué plus de 12 millions de Congolais et 4 millions de femmes violées.
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